De 19 ans à 58 ans...

du Soldat 2e classe au Lieutenant-Colonel....

Mise à jour - Septembre 2010

Les derniers soldats identifiés et dont les fiches ont été mise à jour ce mois ci ont révélés des origines et des parcours bien différents. Pourtant, aucune distinction particulière sur le MAM. Tous ont subi le même destin, quel que soit leur grade mais il reste des questions à leur sujet et très certainement que les réponses me mèneront à écrire un article individuel pour ces soldats. Voici quelques informations complémentaires aux fiches de Genweb Mémorial.

Pierre Jules BAZELET, est né en 1901. Soldat au 168e Régiment d'Infanterie, il meurt en Allemange à Düren en 1921. Inscrit sur le registre des décès au milieu des transcriptions de soldats, la mention "mort pour la France" a été raturée. probablement inscrite trop rapidement par un employé qui venait de remplir des pages de transcriptions....  Comment se retrouve-t-il sur le MAM ?. Peut-être était-il engagé volontaire et sa participation au conflit lui a valu cette inscription !?

Abel COMPADRE, 58 ans, Lieutenant Colonel au 83e  Régiment d'Artillerie Lourde à Tracteurs. Militaire de carrière il est titulaire de la légion d'honneur depuis 1902. Il meurt des suites de maladie contractée aux services des armées le 30 novembre 1916 à Revigny-sur-Ornain. Lycée St Théodard à Montauban, Ecole Polytechnique à Paris, sa carrière et son parcours mériteront certainement de s'y pencher plus longuement.

Pierre COMPADRE, 26 ans, neveu du Lieutenant-Colonel. Fils d'un capitaine de Gendarmerie de Moissac,  il est magistrat à Oloron-Sainte-Marie (64). Marié. Un frère, Abel (1894-1955) invalide et une soeur Simone (1898-1973). Aucune trace de son parcours militaire. Juste une plaque commémorative sur la tombe de ses grands-parents Compadre-Delsol le déclarant décédè le 8 octobre 1914 à Beaurieux (Aisne),

Elie FERRIE

Elie FERRIE, 20 ans, Soldat au 147e Régiment d'Infanterie. Médaille Militaire et Croix de Guerre.  Tué à l'ennemi le 31 juillet 1918 à Champ Voisy dans la Marne. - Fils de François et de Antoinette Marie MASSIP. Une plaque commémorative rappelle ses décorations sur sa tombe au cimetière communal de Moissac (82). Corps rapatrié

Antoine, Bernard et Marcel FILIE, 3 frères. Soldats -  Deux sont présents sur le MAM de Moissac, pourtant aucun évènement ne semble les rattacher à cette ville. Ils ont perdu leur mère depuis plusieurs années lorsque la guerre éclate.

Marcel, le cadet, disparaît au combat le 27 août 1914.  (23 ans) Né en 1891 à Lafrançaise, il était domicilié à St Nicolas de la Grave.

Bernard, l'aîné est tué au combat le 30 avril 1917. (33 ans), né à Meauzac, la transcription du décès a été faîte à Montesquieu, (domicile ?),

Le plus jeune, Antoine, est tué le 26 mai suivant. (23 ans). né à Lafrançaise, il était domicilié à Montesquieu.

Ils apparaissent tous les trois sur MAM de Montesquieu.

Bien qu'il soit sur le relevé Genweb, je n'ai pas trouvé Antoine sur le MAM de Moissac. Erreur ?.

Les frères FILIE travaillaient-ils sur la commune ? où leur père y était-il domicilié ?.

Emile Lande-Verdier

Emile LANDE-VERDIER  né en 1895, il est engagé volontaire en 1913. Après le 10e Régiment de Hussard (7e escadron) et peut-être aussi le 344e RI, il arrive en mars 1917 au 146e RI où il a le grade de Sous-Lieutenant. Le portrait date de cette période. Il arbore la croix de guerre mais également ce qui ressemble à une Légion d'Honneur. Hors, aucune mention de celle-ci sur la base LEONORE ni même et surtout sur l'acte de décès et son rectificatif. A suivre....

PAYET Joseph est né dans l'Ile de la Réunion à l'Etang Salé en 1886. En 1906 à l'âge de 20 ans, il est recensé à Le Tévelave (Réunion). On peut donc situer son arrivée en métropole après cette date. Marié il était domicilié à Moissac. Sergent, il est tué à l'ennemi à l'âge de 28 ans en septembre 1914 dans les Vosges.

PECAL Marius (23 ans), VIGNE Ernest (21 ans) et VIGUIE Germain (34 ans), Soldats, décédés des suites de leurs blessures de Guerre ; plus ou moins près du front, Germain VIGUIE meurt à Salies-de-Béarn, dans le Sud-Ouest, dans l'un des nombreux HOE ou Maison sanitaire créés sur tout le territoire.

PUPILLE Jean Soldat en garnison à Mèze dans l'Hérault (classe 1916). Mort des suites de maladie contractée en service à l'âge de 19 ans en 1915. Etait-il encore en instruction où a-t-il eu son baptême du feu au front ?. Son acte de décès porte comme pour tous les autres soldats (excepté BAZELET), la mention "Mort pour la France".

Un grand merci aux bénévoles du forum "Page 14-18" et pour le gestionnaire de "Archimili" pour leurs conseils et leur aide précieux.